Ici, au Caire, l'utilisation des transports en commun est compliquée... pour les Egyptiens. Alors pour les petites débutantes comme moi, c'est mission impossible. Je me déplace donc en taxi.
EN TAXI ?? Et ben elle se fait pas chier la p'tite Jeannet.
Et bien figurez vous que le mot taxi prend un sens tout à fait différent ici.
Le taxi peut prendre des formes diverses et variées : certains semblables à ceux qu'on peut trouver en France, d'autres semblables à la boîte en fer qui sert d'emballage à nos sardines à l'huile...
Très souvent agrémentés d'une magnifique couverture de tableau de bord/planche arrière imitation peau de mouton.
Le must : la boîte de mouchoir intégrée au plafond. J'en ai déjà vu certains décorés de tasses ou autre objet en céramique.
Sans oublier les multiples rétroviseurs intérieurs, genre conduite accompagnée puissance 10, qui permet au chauffeur d'avoir une pleine vue sur les voitures qui roulent, pardon, se jettent à ses côtés.
L'outils indispensable reste la ceinture de sécurité ... qui ne s'attache pas.
Les freins... qui marchent...incha allah.
Les fenêtres... on ne les approche pas, ouvertes en général, histoire de profiter pleinement du bon air pur des rues du Caire.
Le racisme est très présent en ce qui concerne les taxi : il y a les noirs et les blancs.
Les blancs ont un compteur, ou en tout cas sont supposés en avoir un.
Les noirs non. Dans ce cas, il faut négocier sa course. Ce qui demande une certaine pratique et une connaissance des prix moyens !
Les chauffeurs sont le plus souvent sympa et tentent une petite conversation anglarabic qui permet de pratiquer les quelques mots appris.
Aujourd'hui, alors que nous étions bloqués depuis une demie heure dans les bouchons - zaHma en égyptien-, le chauffeur me propose de mettre de la musique française, qu'il a en CD. Je me dis "Tiens cool sympa, sûrement un ptit Piaf, ou autre classique à la française". Hum, et bien son taxi était équipé de haut parleurs dignes des meilleurs salons de tuning au monde -sans ironie-, excellent son. Et nous avons donc vogué au fil des bouchons sur :
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un grand classique de la musique française !
Alors comme on dit, Yallabina ! - en avant -, et mettez le son de l'ordi à fond pour ce petit extrait musical direct envoyé du Caire.